La retraitée a payé sa dernière facture mais refuse de régler les précédentes, qu'elle juge incohérentes. (Mikhail Nilov / Pexels)
Une retraitée vivant à Lille (Nord) a eu la désagréable surprise de recevoir des factures d'électricité de plus de 1 150 euros correspondant à la consommation énergétique des mois de novembre et décembre 2020 et 2021 dans sa maison secondaire de Flamanville (Seine-Maritime). Problème : ce logement était inhabité pendant ces périodes.
En se rendant dans sa maison secondaire de Flamanville (Seine-Maritime) début février, une septuagénaire vivant à Lille (Nord) a eu la surprise de recevoir une facture de 1 159,71 euros correspondant selon Engie à la consommation d'électricité des mois de novembre et décembre 2020. Or selon la retraitée, le logement était pourtant inhabité pendant cette période, rapporte Paris Normandie .
Des factures anormalement élevées
« J'ai toujours tout payé rubis sur l'ongle, mais là, payer un truc que je n’ai pas consommé, ça me ferait mal au ventre… » , s'est indignée la Nordiste auprès de nos confrères. Car cette dernière est catégorique : elle se rend dans sa résidence secondaire au printemps et en été mais rarement en hiver, hormis « deux jours début novembre pour mettre le chauffage à 10 degrés » , ce qui découle généralement sur une facture de 300 €euros
Rebelote pour les mois de novembre et décembre 2021, pour lesquels la retraitée a reçu une nouvelle facture de 1 151,39 euros correspondant à 6 066 kilowatts consommés, alors que le montant chute à 671,72 euros pour les mois de novembre et décembre 2022 malgré une occupation exceptionnelle d'une vingtaine de jours.
Aucun dysfonctionnement selon Engie
La Lilloise a payé cette dernière facture mais refuse de régler les précédentes, qu'elle juge incohérentes. Elle qui n'en dort plus la nuit souhaite désormais comprendre la nature de ces montants à quatre chiffres. Contacté, le service presse du groupe Engie a répondu par mail, vendredi 10 février. Le fournisseur rappelle que la retraitée a refusé les recommandations des médiateurs, ajoutant que « les vérifications ont été faites sur son compteur communicant et ne montrent pas de dysfonctionnement » .
Le service presse pointe du doigt un contrat de 15 kilovoltampères, soit une « puissance importante pour une résidence secondaire » , ainsi qu'une installation électrique en triphasé, plus chère que le monophasé, et un problème de thermostat d'ambiance évoqué par la plaignante. L'entreprise affirme avoir proposé à la retraitée, le 8 février dernier, un délai de paiement de son solde restant de 2 138,33 € en 24 échéances. Un geste commercial de 150 euros a également été fait. Une proposition refusée par la septuagénaire, qui a déclaré vouloir faire appel à sa protection juridique.
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer